L'été est une partie importante du calendrier scolaire. Cela marque les derniers mois avant que de nombreux diplômés du secondaire ne rangent leurs affaires, ne quittent la maison et ne commencent la prochaine étape de leur vie à l'université. Pour la plupart, cela marque le premier véritable pas qu'ils feront vers leur future profession.
Pour beaucoup, cependant, cette étape se terminera par une frustration. De tous les étudiants qui se sont inscrits à un programme menant à un diplôme de quatre ans aux États-Unis entre 2011 et 2018, seuls 60 % devraient le terminer dans les six ans, selon le National Centre de statistiques sur l'éducation. Pour les programmes diplômants en deux ans, le taux d'achèvement est de 32 % en trois ans.
Les raisons de l'échec varient, allant du manque de ressources financières à une mauvaise préparation et performance académiques en passant par d'autres priorités de la vie. Cependant, ces chiffres vont au-delà des circonstances pour illustrer un système d'enseignement supérieur défectueux et peut-être en panne.
De la sélection biaisée et de l'aide financière dans les écoles prestigieuses au manque de préparation académique au lycée en passant par le manque d'informations essentielles sur le marché du travail, les échecs du système actuel laissent un grand nombre d'étudiants mal desservis. D'après une enquête, seuls 13 % des milléniaux sont d'accord ou tout à fait d'accord pour dire que le système d'enseignement supérieur actuel est "bien tel qu'il est".
Stacker a identifié 15 domaines où le système d'enseignement supérieur fait aujourd'hui preuve de négligence. Pour chacun de ces domaines, nous avons proposé une suggestion sur la manière dont l'enseignement supérieur peut être approuvé pour augmenter les taux de diplomation et la satisfaction éducative. Nous avons choisi d'éviter les problèmes hautement politiques tels que les mandats des professeurs, les préjugés raciaux dans la sélection et l'attribution de l'aide financière, et le soutien aux écoles publiques desservant les communautés pauvres et privées de leurs droits, car une liste ne peut pas détailler de manière adéquate toutes les complexités que ces problèmes apportent.
Pour la plupart des gens, l'obtention d'un diplôme universitaire est essentielle pour gagner plus au cours de sa vie. Avec l'indisponibilité de travailleurs qualifiés affectant de nombreuses économies locales et étatiques, les défaillances du système d'enseignement supérieur sont devenues une crise nationale.
Continuez à lire pour voir quelles solutions pourraient simplement révolutionner ce système défectueux.
Vous pourriez également aimer : Le prix de l'université a augmenté de 125 % en 30 ans, dans le cadre d'une augmentation vertigineuse
1 / 15 Un rapport de Gallup a révélé que les étudiants qui effectuent des stages ont de meilleures chances d'obtenir un emploi à temps plein après l'obtention de leur diplôme. Être en mesure d'acquérir une expérience de travail pendant ses études collégiales donne aux étudiants une chance d'appliquer leurs compétences acquises à des applications du monde réel. En offrant des opportunités de stage et d'externat, les écoles peuvent offrir aux étudiants une meilleure chance de démarrer une fois qu'ils entrent sur le marché du travail.
2 / 15 L'une des préoccupations des diplômés du secondaire lorsqu'ils envisagent de fréquenter un collège est de savoir si le choix améliorera leurs options d'emploi. Si un diplômé ne peut pas obtenir un emploi bien rémunéré, l'investissement fait pour assurer ses études peut ne jamais être remboursé. Cela a conduit à une augmentation des inscriptions dans les écoles professionnelles. Le développement de partenariats avec le secteur privé, l'accent mis sur les compétences en forte demande sur le marché du travail et la préparation des diplômés entrant sur le marché du travail pour la première fois peuvent améliorer la probabilité que les diplômés obtiennent un emploi dans leur domaine après l'obtention de leur diplôme.
3 / 15 Parfois, dans la pression des étudiants pour obtenir un retour sur investissement élevé en termes de performances et de perspectives d'emploi, le bien-être de l'étudiant se perd. L'élève est-il content ? L'élève pense-t-il que l'école lui convient? L'élève a-t-il le sentiment d'avoir fait un choix éclairé en choisissant l'école ? L'amélioration du partage d'informations, en particulier sur les perspectives d'emploi pour les parcours éducatifs, les emplois en demande dans les régions et les États où les étudiants souhaitent travailler, et l'évaluation des souhaits des étudiants en matière d'éducation, peut aider à résoudre ce problème.
4 / 15
La faillite de l'Educational Corporation of America met en évidence les problèmes des collèges à but lucratif. La plupart des crédits obtenus dans les collèges à but lucratif n'étant pas éligibles au transfert, le sentiment général est que la valeur des crédits des collèges à but lucratif est inférieure à celle des crédits des collèges à but non lucratif. Alors que les étudiants continuent de fréquenter les écoles à but lucratif - en grande partie à cause du manque de soutien que les écoles à but non lucratif offrent aux apprenants adultes et autres apprenants non traditionnels - il faut mettre davantage l'accent sur l'accréditation, la gestion de la dette et la surveillance de ces programmes. /P> 
5 / 15
Une école doit avoir une identité claire. Les étudiants doivent savoir quelle est la mission du programme, à quoi s'attendre du programme et quels seront les résultats attendus du programme. Cela aidera les élèves à trouver le programme et l'école qui correspondent le mieux à ce qu'ils recherchent. Le manque de clarté est l'une des principales raisons du faible bien-être des élèves et du manque de confiance dans l'éducation.
6 / 15 Un GPA ne raconte pas une histoire complète sur la capacité d'une personne à rivaliser dans un cadre professionnel. Au lieu de cela, un inventaire des compétences, où les écoles peuvent voir ce qu'un étudiant potentiel offre et comment il s'intègre au programme qu'il choisit, pourrait fournir aux établissements un modèle plus précis de réussite des étudiants. Un inventaire des compétences peut également être utile pour les diplômés universitaires car il peut, de la même manière, démontrer aux employeurs le contenu du portfolio éducatif d'un étudiant.
7 / 15 Les écoles se concentrent généralement sur les concentrations lorsqu'elles enseignent aux élèves. Certains ont soutenu, cependant, qu'il faut mettre davantage l'accent sur le développement des compétences. L'éducation et la formation professionnelle devraient avoir lieu simultanément, au lieu du modèle traditionnel de formation professionnelle qui se déroule sur le lieu de travail. En intégrant la formation professionnelle dans le modèle éducatif via des stages et d'autres opportunités de travail, les étudiants seront non seulement mieux placés pour trouver rapidement un travail significatif, mais sauront quelles sont les perspectives de travail pour leurs domaines avant l'obtention du diplôme.
8 / 15 De nombreux étudiants sont plus âgés que la population typique des collèges de 18 à 24 ans. Un grand nombre d'entre eux sont des étudiants à mi-carrière qui cherchent à poursuivre leurs études après une interruption de leurs études ou après avoir décidé de changer de carrière. Les problèmes auxquels ces étudiants sont confrontés consistent généralement à équilibrer les cours entre les emplois, la famille et d'autres obligations. Cela nécessite généralement des stratégies telles que des structures de classe non traditionnelles, des programmes de mentorat et des opportunités d'apprentissage en ligne. Alors que certaines écoles se sont engagées dans l'apprentissage des adultes, le manque général de soutien a permis à des alternatives telles que les collèges à but lucratif de prospérer.
9 / 15 Le coût des études collégiales a grimpé en flèche. Cela se produit par rapport à un revenu national moyen qui a largement stagné une fois ajusté à l'inflation. Cela se traduit par une université de plus en plus chère pour la famille moyenne à mesure que les temps passent. Avec la perspective d'encourir un endettement important dans le coût de l'éducation, les étudiants devraient être mieux informés des options scolaires à faible coût et des possibilités de financement sans prêt. Des efforts pour rendre l'enseignement supérieur plus abordable grâce à des aides financières améliorées ou en limitant les augmentations futures des frais de scolarité doivent être explorés.
10 / 15 Les étudiants ont généralement besoin de soutien à chaque étape de leur parcours scolaire. Les élèves du secondaire auront besoin d'aide pour choisir les meilleures écoles et programmes pour eux. Les étudiants actuels du collégial auront besoin d'aide pour assurer leur bien-être et développer leur portefeuille de compétences. Les diplômés auront besoin d'aide pour recueillir des informations sur les cheminements de carrière et les perspectives d'emploi. Tout cela peut être réalisé grâce à une stratégie de mentorat engagée et proactive.
11 / 15 Il y a une pénurie de travailleurs qualifiés dans les domaines des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STEM) aux États-Unis. L'écart est si grave que dans certains États, il a bloqué ou arrêté la croissance de l'emploi. De plus, de nombreux emplois non scientifiques exigent des connaissances de base en STEM. Pour maintenir les besoins et les exigences actuels en matière d'emploi, les collèges doivent promouvoir le développement des compétences en STEM, en créant des partenariats public-privé, en proposant des diplômes et des programmes menant à un grade spécialisé et en améliorant les programmes d'études pour adopter le développement des STEM.
12 / 15 La technologie change rapidement. Les nouvelles innovations signifient qu'il y aura toujours une cible mobile sur les ensembles de compétences que les nouveaux diplômés doivent apprendre pour être compétitifs sur le marché du travail. Par exemple, un programme d'informatique ou d'arts libéraux qui n'a pas changé récemment peut sembler dépassé et inadéquat. Les collèges doivent reconnaître la rapidité de l'innovation et adapter leurs offres de programmes. Cela ne signifie pas que les écoles doivent abandonner les fondamentaux. Les collèges doivent à la fois offrir la base d'une éducation consciente tout en étant conscients du marché du travail actuel.
13 / 15 En 2019, la dette des prêts universitaires a atteint 1,5 billion de dollars, son plus haut niveau de l'histoire. 101 milliards de dollars de cette dette sont en défaut ou en souffrance depuis plus de 90 jours. Malgré cela, en 2018, seulement 12,3 millions de dollars ont été pardonnés pour le service public. Compte tenu de l'effet de ce niveau élevé d'endettement sur l'économie et sur la capacité des diplômés à acquérir une stabilité financière après l'obtention de leur diplôme, un investissement dans l'annulation de prêt est logique, bien que l'idée soit controversée.
14 / 15 Selon un rapport de la Federal Reserve Bank de New York, un baccalauréat n'est pas toujours le meilleur choix d'investissement. Pour les 25 % inférieurs des diplômés du baccalauréat, leur revenu à vie - une fois que vous tenez compte du coût de leur éducation - est inférieur à celui de ceux qui viennent d'obtenir leur diplôme d'études secondaires. Pour certains, poursuivre un diplôme de quatre ans n'a guère de sens. En encourageant les diplômes d'associé et d'autres programmes collégiaux alternatifs, les collèges peuvent offrir de la valeur aux étudiants qui, autrement, renonceraient à des études supérieures.
15 / 15 Peut-être que si un étudiant n'est pas prêt pour l'université lorsqu'il arrive sur le campus, l'éducation de l'étudiant sera altérée. Soit le collège devra perdre du temps à offrir des cours de rattrapage de base, soit l'étudiant sera dépassé, ce qui augmentera les risques de décrocher ou d'être insatisfait de la qualité de l'enseignement. Cela peut être atténué par une concentration accrue sur la préparation à l'université au lycée, un accès accru aux cours de niveau collégial, des programmes de mentorat améliorés et l'accès des élèves du secondaire aux programmes collégiaux.
