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Risque lié à la juridiction

Qu'est-ce que le risque juridictionnel ?

Le risque de juridiction fait référence aux risques qui peuvent survenir lors de l'exploitation dans un pays ou une juridiction étrangère. Ces risques peuvent survenir simplement en faisant des affaires, ou bien en prêtant ou en empruntant de l'argent dans un autre pays. Les risques peuvent également provenir de facteurs juridiques, réglementaires ou politiques qui existent dans différents pays ou régions.

Ces derniers temps, le risque de juridiction s'est concentré de plus en plus sur les banques et les institutions financières qui sont exposées à la volatilité que certains des pays où elles opèrent peuvent être des zones à haut risque pour le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.

Principaux plats à emporter

  • Le risque de juridiction est associé au fait d'opérer dans un pays ou une région étrangère.
  • Le risque de juridiction peut également s'appliquer aux moments où un investisseur est exposé à des modifications législatives inattendues.
  • Le gouvernement américain conseille aux institutions financières de se référer aux mises à jour du Groupe d'action financière pour identifier les juridictions potentiellement à risque dont les mesures de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme sont faibles.

Comment fonctionne le risque juridictionnel

Le risque de juridiction est tout risque supplémentaire qui découle de l'emprunt et du prêt ou de la conduite d'affaires dans un pays étranger. Ce risque peut également faire référence à des moments où les lois changent de manière inattendue dans un domaine dans lequel un investisseur est exposé. Ce type de risque de juridiction peut souvent entraîner une volatilité accrue des prix. Par conséquent, le risque supplémentaire lié à la volatilité signifie que les investisseurs exigeront des rendements plus élevés pour compenser les niveaux de risque plus élevés auxquels ils sont confrontés.

Le risque politique est une forme de risque juridictionnel par lequel les rendements d'un investissement pourraient souffrir en raison de changements politiques ou de l'instabilité dans un pays. L'instabilité affectant les retours sur investissement peut provenir d'un changement de gouvernement, d'organes législatifs, d'autres décideurs politiques étrangers ou d'un contrôle militaire.

Certains des risques associés au risque de juridiction auxquels les banques, les investisseurs et les entreprises peuvent être confrontés incluent des complications juridiques, des risques de taux de change et même des risques géopolitiques.

Comme mentionné ci-dessus, le risque de juridiction est récemment devenu synonyme de pays où le blanchiment d'argent et les activités terroristes sont élevés. On pense généralement que ces activités sont répandues dans les pays désignés comme non coopératifs par le Groupe d'action financière (GAFI) ou identifiés par le Trésor américain comme nécessitant des mesures spéciales en raison de problèmes de blanchiment d'argent ou de corruption. En raison des amendes et sanctions punitives qui peuvent être imposées à une institution financière impliquée, même par inadvertance, dans le blanchiment d'argent ou le financement du terrorisme, la plupart des organisations disposent de processus spécifiques pour évaluer et atténuer les risques liés à la juridiction.

Considérations spéciales

Le GAFI publie publiquement deux documents trois fois par an et ce depuis 2000. Ces rapports identifient les régions du monde qui, selon le GAFI, ont peu d'efforts pour lutter à la fois contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Ces pays sont appelés Pays ou Territoires Non Coopératifs (PTNC).

En juin 2021, le GAFI a répertorié les 22 pays suivants comme juridictions surveillées :Albanie, Barbade, Botswana, Burkina Faso, Cambodge, Îles Caïmans, Haïti, Jamaïque, Malte, Maurice, Maroc, Myanmar, Nicaragua, Pakistan, Panama, Philippines, Sénégal, Soudan du Sud, Syrie, Ouganda, Yémen et Zimbabwe. Ces PTNC présentent des lacunes lorsqu'il s'agit de mettre en place des politiques de lutte contre le blanchiment d'argent, ainsi que de reconnaître et de lutter contre le financement du terrorisme. Mais ils se sont tous engagés à travailler avec le GAFI pour remédier aux lacunes.

Le GAFI a placé à la fois la République populaire démocratique de Corée (c'est-à-dire la Corée du Nord) et l'Iran sur sa liste d'appels à l'action. Selon le GAFI, la Corée du Nord représente toujours un grand risque pour la finance internationale en raison de son manque d'engagement et de ses lacunes dans les domaines mentionnés. Le GAFI a également fait part de sa préoccupation face à la prolifération des armes de destruction massive dans le pays. L'organisation a noté que l'Iran avait souligné son engagement envers le GAFI mais n'avait pas réussi à mettre en œuvre son plan.

Exemples de risque juridictionnel

Les investisseurs peuvent subir un risque de juridiction sous la forme d'un risque de change (également appelé risque de change). Ainsi, une transaction financière internationale peut être soumise à des fluctuations de change. Cela peut entraîner une baisse de la valeur d'un investissement. Les risques de change peuvent être atténués en utilisant des stratégies de couverture, notamment des options et des contrats à terme.


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