Les expulsions sont dévastatrices. Ils sont causés par la pauvreté - et causent plus de pauvreté - mais ils causent des dommages beaucoup plus étendus et durables.
Des recherches ont trouvé des familles au Texas expulsées pour un peu plus de 500 $ de loyer impayé et des familles de Caroline du Nord devant environ 300 $. Les locataires expulsés sont moins susceptibles d'être lourdement endettés et plus susceptibles d'avoir moins d'un mois d'arriérés. En d'autres termes, des personnes peuvent être expulsées après avoir été secouées par le coût inattendu d'une réparation de voiture ou la facture d'un médecin.
Les personnes expulsées perdent souvent leurs biens et parfois leur emploi. Les expulsions sont liées à des problèmes de santé, à des problèmes de santé mentale et à la dépression. Les enfants obligés de déménager manquent l'école et prennent du retard. Les quartiers où les taux d'expulsion sont élevés ont des taux de criminalité élevés. Les personnes qui ont des expulsions à leur dossier rencontrent des difficultés pour essayer de louer à nouveau. Les contribuables paient les factures des logements subventionnés par l'État ou des refuges pour sans-abri.
Les expulsions sont principalement enracinées dans l'écart grandissant entre les salaires des personnes à faible revenu qui ont stagné et les coûts du logement qui ont monté en flèche. Selon une étude de Harvard, le nombre de logements locatifs coûtant moins de 600 $ par mois a chuté de 4 millions aux États-Unis entre 1990 et 2017.
Un projet de loi appelé Eviction Crisis Act a été présenté au Sénat américain par le démocrate Michael Bennet du Colorado et le républicain Rob Portman de l'Ohio pour fournir un financement d'urgence aux locataires menacés d'expulsion. Il établirait également une base de données nationale pour suivre les cas d'expulsion. D'autres propositions au Congrès aideraient à financer la médiation propriétaire-locataire et les programmes de "droit à un avocat" pour fournir aux locataires une représentation légale.
Pendant la crise des coronavirus, les locataires qui vivaient dans des immeubles locatifs avec des hypothèques garanties par le gouvernement fédéral n'ont pas pu être expulsés, mais seuls 28 % des immeubles locatifs du pays étaient couverts par ce moratoire. La plupart des États ont décrété leurs propres suspensions, mais aucune n'a été conçue pour endiguer un flot d'expulsions une fois la crise terminée, et la flambée du chômage empêche les locataires de joindre les deux bouts. Les défenseurs des locataires craignent que le déluge d'expulsions ne soit plus catastrophique que la perte de logements lors de la récession de 2008-2009.
Pour examiner les taux d'expulsion dans chaque État, Stacker a utilisé des données compilées par le laboratoire d'expulsion de l'Université de Princeton (plus d'informations peuvent être trouvées sur Evictionlab.org). Le laboratoire d'expulsion a compilé les données en demandant des dossiers d'expulsion aux tribunaux et aux portails en ligne, en nettoyant les dossiers et en normalisant les États. Le « taux d'expulsion » fait référence au taux de locataires qui ont reçu un jugement d'expulsion du tribunal et ont été sommés de partir, tandis que le « taux de dépôt d'expulsion » fait référence au taux de demandes d'expulsion déposées par les propriétaires. Le dénominateur utilisé dans ces taux est le nombre total de ménages locataires dans un État, tiré du recensement. Les données d'expulsion les plus récentes disponibles datent de 2016.
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- Taux d'expulsion :1,8 % (#16 taux le plus bas, 11 213 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt des expulsions :3,9 % (#23 taux le plus bas, 24 294 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :616 428 (31,3 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :717 $
- Charge locative moyenne :30,5 %
- Taux de pauvreté :14,5 %
Dans la ville de Decatur, le taux d'expulsion était le double du taux de l'État en 2019, et quelqu'un était expulsé presque tous les deux jours. Le taux de pauvreté de la ville du nord de l'Alabama était également plus élevé que le reste de l'État. Plus récemment, les expulsions dans certaines parties de l'État se sont poursuivies pendant la pandémie, bien que des groupes de défense des locataires comme Alabama Appleseed aient appelé à un moratoire.
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- Taux d'expulsion :non disponible
- Taux d'expulsion :2,0 % (12 taux le plus bas, 2 064 demandes au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :104 905 (36,6 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :1 146 $
- Charge locative moyenne :28,2 %
- Taux de pauvreté :7,0 %
En Alaska, les expulsions ont toujours été un risque dans des villes comme Anchorage, qui est en moyenne 25 % plus chère que les autres villes américaines. Dans tout l'État, les procédures d'expulsion ont été interdites pendant la crise des coronavirus. L'État a annoncé un programme visant à distribuer des paiements uniques pouvant atteindre 1 200 $, distribués par loterie, aux résidents qui ont du mal à payer les frais de logement en raison de la pandémie. Conçu pour éviter l'itinérance, le programme demande aux candidats de montrer combien de revenus ils ont perdu en raison de la COVID-19.
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- Taux d'expulsion :3,9 % (#9 taux le plus élevé, 8 339 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt des expulsions :5,7 % (#18 taux le plus élevé, 12 132 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :212 626 (37,2 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :913 $
- Charge locative moyenne :30,1 %
- Taux de pauvreté :13,3 %
Les locataires expulsés en Arizona ont souvent été désavantagés devant les tribunaux. Une étude sur les expulsions dans le comté de Maricopa, qui comprend la métropole de Phoenix, a révélé que de 2018 à 2019, seuls deux locataires sur plus de 1 000 cas d'expulsion avaient un avocat. Pendant la pandémie, aucun locataire ne peut être expulsé jusqu'en juillet s'il a des difficultés liées au COVID-19 documentées par écrit, mais les audiences du tribunal n'ont pas été suspendues.
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- Taux d'expulsion :Non disponible
- Taux de dépôt d'expulsion :0,7 % (4e taux le plus bas, 2 963 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par un locataire :422 136 (33,9 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :677 $
- Charge locative moyenne :29,5 %
- Taux de pauvreté :14,3 %
L'Arkansas a eu un faible taux de dépôt d'expulsion par rapport aux autres États. C'est l'un des rares États à n'avoir rien fait pour suspendre les expulsions pendant la pandémie. Le gouverneur a déclaré qu'il souhaitait que les propriétaires et les locataires travaillent ensemble pour résoudre leurs problèmes, et que les mesures d'expulsion les plus récentes n'étaient pas liées à la crise de santé publique.
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- Taux d'expulsion :0,8 % (n°7 taux le plus bas, 41 178 expulsions au total en 2016)
- Taux d'expulsion :1,0 % (n°6 taux le plus bas, 47 079 nombre total de plaintes en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :4,9 millions (45,7 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :1 255 $
- Charge locative moyenne :33,7 %
- Taux de pauvreté :12,2 %
Le gouverneur de Californie a prolongé le moratoire sur les expulsions de l'État jusqu'à fin juillet. Pour être admissibles, les locataires doivent prouver que leurs difficultés financières sont liées à la COVID-19. Ils ne peuvent pas non plus avoir été en retard de loyer fin mars.
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- Taux d'expulsion :2,8 % (#21 taux le plus élevé, 18 195 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt des expulsions :5,5 % (#19 taux le plus élevé, 36 240 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :661 532 (35,7 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :1 002 $
- Charge locative moyenne :30,6 %
- Taux de pauvreté :8,5 %
La hausse des loyers et des prix des logements a poussé le taux d'expulsion du Colorado à la hausse ces dernières années. À Aurora, juste à l'est de Denver, le taux de dépôt des expulsions a été plus de deux fois plus élevé que dans le reste de l'État. Le gouverneur a mis en place une interdiction temporaire des expulsions et des frais de retard pendant la crise du COVID-19. Un groupe de défense a prédit qu'environ 350 000 résidents de l'État seraient susceptibles d'être expulsés cette année, sur la base des données sur les revenus, les loyers et le chômage.
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- Taux d'expulsion :3,0 % (#17 taux le plus élevé, 13 760 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt des expulsions :3,9 % (#22 taux le plus bas, 17 470 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :452 973 (33,0 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :1 075 $
- Charge locative moyenne :31,7 %
- Taux de pauvreté :7,6 %
Historiquement, quatre des villes du Connecticut (Waterbury, Hartford, Bridgeport et New Haven) se sont classées parmi les 100 villes du pays avec les taux d'expulsion les plus élevés. Le Connecticut est l'un des deux seuls États, avec le New Hampshire, où son moratoire COVID-19 sur les expulsions a gelé chaque étape du processus, de la notification d'un locataire à la présentation de l'affaire devant un juge. L'État dispose également d'un délai de grâce donnant aux locataires le temps de payer leur arriéré de loyer après l'expiration du moratoire, et les propriétaires ne sont pas autorisés à signaler les dettes impayées aux bureaux de crédit.
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- Taux d'expulsion :5,1 % (#3 taux le plus élevé, 5 468 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt des expulsions :16,2 % (#4 taux le plus élevé, 17 370 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :107 285 (28,8 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :1 018 $
- Charge locative moyenne :29,9 %
- Taux de pauvreté :8,2 %
Avec l'un des taux d'expulsion les plus élevés du pays, la procédure judiciaire du Delaware pour évincer les locataires est simple et peu coûteuse pour les propriétaires, et l'État manque de logements subventionnés, à faible revenu et abordables, selon les défenseurs. Pendant l'urgence du COVID-19, les propriétaires n'étaient pas autorisés à expulser les locataires ni à facturer des frais de retard ou des intérêts.
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- Taux d'expulsion :2,6 % (#23 taux le plus élevé, 4 537 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt des expulsions :15,7 % (#5 taux le plus élevé, 27 434 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :175 121 (58,8 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :1 327 $
- Charge locative moyenne :29,5 %
- Taux de pauvreté :14,3 %
L'année dernière, les responsables du district de Columbia ont envisagé mais n'ont pas promulgué une proposition qui aurait rendu plus difficile pour les propriétaires de rejeter les locataires qui avaient déjà été expulsés. La mesure permettrait de sceller les dossiers d'expulsion au bout de trois ans. Les partisans de la mesure affirment que les expulsions antérieures peuvent gravement entraver la capacité des personnes à trouver un nouveau logement. Dans les recherches les plus récentes d'Eviction Lab datant de 2016, plus d'une douzaine de ménages ont été expulsés chaque jour à D.C.
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- Taux d'expulsion :2,5 % (#24 taux le plus élevé, 71 615 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt d'expulsion :4,9 % (#22 taux le plus élevé, 139 577 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :2,8 millions (34,7 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :1 002 $
- Charge locative moyenne :34,4 %
- Taux de pauvreté :12,0 %
Jacksonville, Pompano Beach, Miramar et West Palm Beach ont enregistré certains des taux d'expulsion les plus élevés parmi les villes américaines, bien que la Floride se classe au milieu de tous les États. L'État a récemment prolongé jusqu'au 1er juillet un moratoire sur les expulsions résidentielles, mais les locataires devront payer leur loyer manqué à la fin.
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- Taux d'expulsion :4,7 % (#4 taux le plus élevé, 56 963 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt des expulsions :16,8 % (#3 taux le plus élevé, 203 212 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :1,2 million (36,7 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :879 $
- Charge locative moyenne :31,3 %
- Taux de pauvreté :14,2 %
Non seulement la Géorgie a l'un des taux d'expulsion les plus élevés du pays, mais Atlanta s'est classée parmi les 10 régions métropolitaines du pays avec le plus d'expulsions. La ville a également eu l'un des taux de pauvreté et de saisie les plus élevés. Des recherches ont révélé que dans le comté de Fulton, où se trouve Atlanta, le taux d'expulsion était de 22 %. Les localités voisines avaient des taux supérieurs à 40 %. Les experts affirment que les loyers ont augmenté plus rapidement que les revenus, et que les frais de garde d'enfants et autres ont également augmenté.
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- Taux d'expulsion :0,4 % (3e taux le plus bas, 201 expulsions au total en 2016)
- Taux d'expulsion :0,5 % (3e taux le plus bas, 263 expulsions au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :49 552 (43,1 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :1 438 $
- Charge locative moyenne :33,4 %
- Taux de pauvreté :7,7 %
Les taux d'expulsion sont parmi les plus bas du pays à Hawaï, qui est déjà aux prises avec le deuxième taux de sans-abrisme le plus élevé du pays et le troisième taux de chômage le plus élevé. L'année dernière, la ville d'Oahu comptait plus de 4 400 sans-abri. Avec l'effondrement du tourisme dans la pandémie, l'État sera aux prises avec un grave manque de recettes fiscales pour payer l'aide au logement et les services.
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- Taux d'expulsion :0,6 % (n°5 taux le plus bas, 1 107 expulsions au total en 2016)
- Taux d'expulsion :1,1 % (n° 8 taux le plus bas, 2 037 n° au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :182 896 (31,1 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :743 $
- Charge locative moyenne :29,4 %
- Taux de pauvreté :10,9 %
Dans l'Idaho, les audiences d'expulsion ont été temporairement suspendues pour le coronavirus mais ont repris. Alors que le taux d'expulsion global de l'État est faible, les défenseurs affirment que la ville de Boise était confrontée à une grave pénurie de logements abordables avant la pandémie, et ils s'attendent à ce que les taux d'expulsion augmentent. La loi de l'Idaho autorise les propriétaires et les gestionnaires immobiliers à lancer le processus d'expulsion dès que le loyer n'est que de trois jours en retard.
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- Taux d'expulsion :1,6 % (13 taux le plus bas, 26 453 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt des expulsions :3,4 % (19 taux le plus bas, 56 948 au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :1,7 million (33,6 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :907 $
- Charge locative moyenne :30,3 %
- Taux de pauvreté :10,5 %
Parmi les plus grandes villes de l'Illinois, les taux d'expulsion les plus élevés ont été enregistrés à Rockford, Joliet et Peoria, des zones qui ont lutté contre une baisse des emplois manufacturiers, une criminalité élevée, des écoles défaillantes et une perte de population. À Chicago, la race a joué un rôle. En 2017, 23 des 25 zones de la ville avec les taux de dépôt d'expulsion les plus élevés étaient des communautés à majorité noire, et les taux d'expulsion dans les quartiers à majorité noire étaient deux fois plus élevés que le taux à l'échelle de la ville. Une interdiction des expulsions a été promulguée en raison du COVID-19, mais une mesure visant à annuler les paiements de loyer et d'hypothèque pendant 180 jours a échoué dans la législature de l'État.
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- Taux d'expulsion :4,1 % (n°7 taux le plus élevé, 31 767 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt d'expulsion :8,5 % (n°10 taux le plus élevé, 66 544 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :781 426 (31,0 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :745 $
- Charge locative moyenne :29,8 %
- Taux de pauvreté :11,1 %
Indianapolis a le deuxième plus grand nombre d'expulsions aux États-Unis, et le comté de Marion, où se trouve la ville, a enregistré 40% des expulsions de l'État, selon les recherches les plus récentes. Dans tout l'État, les données montrent que 86 familles sont expulsées chaque jour. L'État a interdit les expulsions pour non-paiement du loyer pendant la crise du coronavirus.
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- Taux d'expulsion :2,0 % (#18 taux le plus bas, 7 358 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt des expulsions :4,0 % (#24 taux le plus bas, 14 520 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :365 324 (28,5 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :697 $
- Charge locative moyenne :27,5 %
- Taux de pauvreté :8,1 %
Le comté de Linn, dans l'Iowa, où se trouve la ville de Cedar Rapids, se classe parmi les 100 sites américains avec les taux d'expulsion les plus élevés. Les défenseurs affirment que la région est considérée comme à haut risque pour les locataires, ce qui signifie que le coût d'une éventuelle expulsion est calculé en loyers, augmentant les coûts de logement pour les familles en difficulté et entraînant davantage d'expulsions.
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- Taux d'expulsion :2,3 % (#25 taux le plus élevé, 8 559 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt d'expulsion :3,5 % (#20 taux le plus bas, 12 972 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :372 342 (33,3 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :757 $
- Charge locative moyenne :27,9 %
- Taux de pauvreté :9,1 %
Un décret exécutif qui a mis les expulsions en pause pendant le coronavirus a récemment été autorisé à expirer. Avec plus de 275 000 résidents du Kansas qui ont déposé une demande de chômage au cours des 10 premières semaines de la crise sanitaire, les défenseurs sont préparés à une augmentation des expulsions dans les semaines et les mois à venir. Kansas City, Kansas, a l'un des taux d'expulsion les plus élevés du pays. En 2017, les électeurs de Lawrence, au Kansas, ont approuvé l'attribution d'un vingtième d'une taxe de vente de 1 cent à un fonds d'affectation spéciale pour le logement abordable.
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- Taux d'expulsion :2,9 % (#18 taux le plus élevé, 12 980 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt des expulsions :4,8 % (#24 taux le plus élevé, 21 427 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :446 135 (32,8 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :675 $
- Charge locative moyenne :29,3 %
- Taux de pauvreté :14,4 %
En 2019, 14 personnes en moyenne ont été expulsées quotidiennement à Louisville. Pendant la crise des coronavirus, qui a incité l'État à décréter un moratoire temporaire sur les expulsions, près d'un tiers des locataires de la ville n'avaient pas payé de loyer, de sorte que les expulsions devraient augmenter dans les mois à venir. Certains défenseurs ont demandé une aide au loyer de la part du gouvernement, tandis que d'autres ont proposé un plan de pardon pour éliminer complètement les paiements de loyer pendant la pandémie.
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- Taux d'expulsion :2,6 % (#22 taux le plus élevé, 13 095 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt d'expulsion :6,0 % (#17 taux le plus élevé, 29 511 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :496 037 (34,2 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :788 $
- Charge locative moyenne :32 %
- Taux de pauvreté :15,2 %
Avant la pandémie, le taux d'expulsion à la Nouvelle-Orléans était près de deux fois la moyenne nationale et près de quatre fois la moyenne nationale dans certains quartiers à majorité noire et à faible revenu. Depuis 2000, les loyers de la ville ont augmenté de 50 %, mais les revenus de seulement 2 %, selon une importante organisation de défense des droits au logement. Les défenseurs des locataires ont proposé des lois rendant plus difficile pour les propriétaires l'expulsion à court préavis et offrant un délai de grâce aux locataires confrontés à des dépenses imprévues.
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- Taux d'expulsion :2,3 % (#22 taux le plus bas, 4 113 expulsions au total en 2016)
- Taux d'expulsion :2,4 % (#15 taux le plus bas, 4 381 plaintes au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :181 713 (28,8 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :777 $
- Charge locative moyenne :30,9 %
- Taux de pauvreté :9,3 %
Le Maine a suspendu les expulsions en raison de la pandémie et a mis en place un programme d'allègement des loyers offrant aux locataires un paiement unique pouvant atteindre 500 $. L'automne dernier, au début de la saison des vacances d'hiver, l'expulsion de 16 familles à faible revenu d'un complexe d'appartements à Portland, la plus grande ville du Maine, a fait la une des journaux et a souligné les inquiétudes quant à la facilité avec laquelle un propriétaire évincerait les locataires, ainsi que sur le manque d'options de logement abordable.
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- Taux d'expulsion :3,6 % (10 taux le plus élevé, 4 694 expulsions au total en 2016)
- Taux d'expulsion :103,7 % (10 taux le plus élevé, 136 740 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :131 919 (33,2 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :1 230 $
- Charge locative moyenne :30,8 %
- Taux de pauvreté :7,0 %
Des recherches à Baltimore ont révélé que 96 % des propriétaires ont des avocats dans les affaires d'expulsion, mais seulement 1 % des locataires en ont, et que lorsque les locataires ont des avocats, 92 % ont trouvé des moyens d'éviter un déplacement brusque. Un moratoire a été mis en vigueur dans le Maryland pendant la pandémie de coronavirus obligeant les locataires à prouver que leurs difficultés financières étaient liées au COVID-19 afin d'être protégés contre l'expulsion. La hausse du chômage - près d'un résident actif sur cinq du Maryland a demandé des allocations de chômage en mars et avril - fait craindre un torrent d'expulsions à la fin de l'état d'urgence.
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- Taux d'expulsion :1,5 % (12 taux le plus bas, 15 708 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt des expulsions :3,6 % (21e taux le plus bas, 37 121 au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :1,0 million (37,9 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :1 102 $
- Charge locative moyenne :30,3 %
- Taux de pauvreté :8,2 %
De 2001 à 2016, le nombre de locataires expulsés dans le Massachusetts a augmenté de 91 % et le nombre de demandes d'expulsion a augmenté de 207 %. Un programme d'État a été mis en place pour fournir des fonds pour aider à rembourser les arriérés de loyer et à résoudre les cas d'expulsion. Le moratoire COVID-19 de l'État sur les expulsions a été contesté comme inconstitutionnel devant les tribunaux par les propriétaires. Des milliers d'expulsions pourraient commencer lorsque les tribunaux d'État rouvriront.
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- Taux d'expulsion :3,3 % (14e taux le plus élevé, 34 016 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt des expulsions :13,3 % (7e taux le plus élevé, 138 169 dépôt au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :1,0 million (29,0 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :783 $
- Charge locative moyenne :31,7 %
- Taux de pauvreté :11,9 %
Le taux de dépôts d'expulsions dans le Michigan a diminué au cours de la dernière décennie, mais cela devrait changer avec le chômage élevé lié au COVID-19. En 2018, selon les dernières données disponibles, un dossier d'expulsion a été déposé pour six logements locatifs dans l'État. Dans les villes, les taux étaient plus élevés dans les quartiers à majorité noire, dans les ménages avec mères célibataires et enfants et dans les unités multifamiliales. Mais certains des taux d'expulsion les plus élevés ont été constatés dans les petites villes et dans les zones rurales telles que Robin Glen-Indiantown, qui avait un taux d'expulsion de près de 41 % en 2016.
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- Taux d'expulsion :0,6 % (#4 taux le plus bas, 3 480 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt des expulsions :2,3 % (#14 taux le plus bas, 13 622 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :588 037 (28,3 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :848 $
- Charge locative moyenne :29,2 %
- Taux de pauvreté :7,3 %
Au Minnesota, certains des taux d'expulsion les plus élevés se sont produits dans des zones rurales telles que le comté de Le Sueur, dans le sud de l'État, où entre 2000 et 2015, les loyers médians ont augmenté de 16 %, mais le revenu médian des locataires a chuté de 13 %. Dans tout l'État, le nombre d'ordonnances d'expulsion a chuté d'un tiers au cours de la dernière décennie, et davantage d'expulsions potentielles se sont soldées par des règlements entre locataires et propriétaires, selon des recherches pré-pandémiques. Les experts attribuent la mise en œuvre de programmes de prévention des expulsions et le nombre croissant de locataires faisant appel à des avocats.
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- Taux d'expulsion :4,0 % (n°8 taux le plus élevé, 12 479 expulsions au total en 2016)
- Taux d'expulsion :6,8 % (n°13 taux le plus élevé, 21 324 au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :315 015 (31,6 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :717 $
- Charge locative moyenne :31,7 %
- Taux de pauvreté :17,6 %
La ville de Jackson avait le cinquième taux national d'expulsions le plus élevé en 2016, avec plus de sept ménages expulsés de leur domicile chaque jour. Dans les villes de taille moyenne comme Horn Lake, Gulfport et Pascagoula, les taux étaient encore plus élevés. La protection des locataires dans le Mississippi est considérée comme l'une des plus faibles du pays, et un locataire peut être expulsé après trois jours de retard de loyer. L'année dernière, les législateurs ont approuvé un projet de loi visant à supprimer le délai de grâce de 10 jours qui avait laissé aux locataires expulsés le temps de payer ou de faire leurs valises.
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- Taux d'expulsion :2,9 % (#19 taux le plus élevé, 20 651 expulsions au total en 2016)
- Taux d'expulsion :4,8 % (#23 taux le plus élevé, 35 106 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :725 712 (32,8 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :746 $
- Charge locative moyenne :29,4 %
- Taux de pauvreté :11,1 %
Dans le comté de Jackson, qui englobe la majeure partie de la métropole de Kansas City, environ 9 000 expulsions ont été déposées en moyenne chaque année au cours des deux dernières décennies, soit une moyenne de 42 par jour ouvrable. La recherche a révélé que la race était le facteur le plus prédictif, et même en maintenant le revenu constant, les Noirs ont été expulsés à un taux plus élevé que les Blancs. À Kansas City, des audiences d'expulsion ont été tenues à distance par téléphone ou par vidéoconférence pendant la pandémie, et les représentants des locataires disent qu'ils se préparent à un tsunami d'expulsions dans les mois à venir.
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- Taux d'expulsion :0,9 % (n°8 taux le plus bas, 1 249 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt d'expulsion :1,6 % (n°10 taux le plus bas, 2 292 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :144 773 (32,8 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :711 $
- Charge locative moyenne :28,6 %
- Taux de pauvreté :9,9 %
Les procédures d'expulsion dans le Montana peuvent être engagées par les propriétaires si un locataire n'a que trois jours de retard avec le loyer. Le Montana a mis en place une suspension très limitée des expulsions pour faire face au non-paiement du loyer pendant la pandémie. Pour être éligibles, les locataires devaient démontrer d'importantes difficultés financières liées à la COVID-19, rester à l'abri chez eux et être particulièrement vulnérables au virus soit en ayant plus de 65 ans, soit en ayant un problème de santé grave.
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- Taux d'expulsion :2,2 % (21 taux le plus bas, 5 615 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt des expulsions :2,8 % (16e taux le plus bas, 7 325 au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :258 410 (33,8 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :726 $
- Charge locative moyenne :27 %
- Taux de pauvreté :8,8 %
Le Nebraska a imposé une interdiction à court terme liée au coronavirus sur les expulsions qui a expiré fin mai. Plus récemment, le maire de Lincoln a annoncé la mise en place d'un nouveau projet d'assistance aux locataires pour fournir une assistance juridique gratuite aux locataires menacés d'expulsion. Le projet formera des avocats bénévoles pour représenter les locataires. Une augmentation des expulsions est attendue dans les mois à venir, selon les défenseurs.
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- Taux d'expulsion :3,4 % (13 taux le plus élevé, 13 478 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt des expulsions :6,2 % (16 taux le plus élevé, 24 319 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :394 807 (44,9 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :973 $
- Charge locative moyenne :30,1 %
- Taux de pauvreté :11,4 %
Les taux d'expulsion au Nevada sont les deuxièmes plus élevés, après l'Arizona, dans les huit États montagneux de l'ouest, et North Las Vegas, Las Vegas et Henderson se classent parmi les 100 villes américaines avec les taux les plus élevés. Une étude réalisée en 2019 par le Guinn Center portant sur l'éducation dans le comté de Clark, où se trouve Las Vegas, a révélé une forte corrélation entre les écoles peu performantes, les taux élevés d'éphémères et les taux d'expulsion élevés. Les responsables de l'école ont déclaré qu'après une expulsion, de nombreux élèves ne peuvent pas récupérer leurs livres ou leurs fournitures scolaires, et dans une école avec un taux de mobilité de 40 %, certaines familles d'élèves déménagent deux ou trois fois par an en raison de problèmes de logement.
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- Taux d'expulsion :1,7 % (#14 taux le plus bas, 161 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt des expulsions :1,8 % (#11 taux le plus bas, 166 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :9 451 (29,0 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :1 000 $
- Charge locative moyenne :29,5 %
- Taux de pauvreté :5,6 %
Le New Hampshire était l'un des deux seuls États, avec le Connecticut, à avoir mis en place un vaste moratoire sur les expulsions pendant la crise des coronavirus, interrompant chaque étape du processus. Les locataires devront toutefois payer intégralement à la fin de la crise. Environ un quart des résidents de l'État vivent dans des logements locatifs et, depuis 2007, le revenu médian des ménages locataires représente moins de la moitié du revenu des propriétaires. Les défenseurs affirment que depuis le début de l'épidémie de coronavirus, quelque 40 % des locataires de l'État ont été touchés par le chômage ou des revenus réduits.
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- Taux d'expulsion :0,0 % (1er taux le plus bas, 136 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt d'expulsion :12,1 % (8e taux le plus élevé, 147 671 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :1,2 million (35,5 % de tous les ménages)
- Loyer mensuel médian :1 192 $
- Charge locative moyenne :32,1 %
- Taux de pauvreté :8,2 %
Le New Jersey avait connu le taux d'expulsion le plus bas du pays, un taux qui était tombé à son plus bas niveau en plus d'une décennie. Un endroit troublant reste la ville de Newark, où environ 20 000 cas ont été déposés en 2018. L'État a mis en place un programme d'aide à la location à court terme COVID-19 pour fournir une aide temporaire aux ménages à revenu faible et moyen qui ont perdu leur emploi ou leur revenu en raison de la pandémie. Les ménages peuvent demander une première tranche de trois mois d'aide et trois mois supplémentaires si nécessaire.
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- Taux d'expulsion :3,2 % (#15 taux le plus élevé, 6 006 expulsions au total en 2016)
- Taux de dépôt d'expulsion :4,2 % (#25 taux le plus bas, 7 984 dépôts au total en 2016)
- Ménages occupés par des locataires :188,623 (31.9% of all households)
- Median monthly rent:$777
- Average rent burden:30.7%
- Poverty rate:15.9%
The state Supreme Court in New Mexico ordered a temporary moratorium on evictions due to inability to pay during the COVID-19 emergency, halting the process by which law enforcement removes tenants. Tenants were required to show why they could not pay their rent. A number of advocacy, legal, and faith-related groups called for the state to go further and place a stay of all court evictions and create a rent-relief fund for needy residents.
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- Eviction rate:2.2% (#19 lowest rate, 38,055 total evictions in 2016)
- Eviction filing rate:7.2% (#12 highest rate, 126,657 total filings in 2016)
- Renter-occupied households:1.8 million (46.4% of all households)
- Median monthly rent:$1,132
- Average rent burden:32.2%
- Poverty rate:12.0%
New York City passed the nation’s first “right to counsel” law in 2017 guaranteeing free legal help to low-income households facing eviction. In its first year, in the areas the law initially covered, evictions declined 11% compared with 2% in the rest of the city, and as of late 2019, more than 350,000 New Yorkers had gotten free legal assistance. "Right to counsel" legislation has since passed in several states and in other cities. A bipartisan bill was introduced last year in Congress to expand such legal services nationwide.
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- Eviction rate:4.6% (#5 highest rate, 62,539 total evictions in 2016)
- Eviction filing rate:10.9% (#9 highest rate, 147,038 total filings in 2016)
- Renter-occupied households:1.4 million (34.9% of all households)
- Median monthly rent:$797
- Average rent burden:30.3%
- Poverty rate:12.8%
Eight North Carolina cities were on the list of the 100 U.S. cities with the highest eviction rates, and three of those (Greensboro, Winston-Salem, and Fayetteville) were in the top 20. The rates are generally blamed on rising rents, a lack of public housing, and stagnant wages among low-income earners. Two universities, one at Duke Law School in Durham and the other at the University of North Carolina-Greensboro, have been providing legal advice to tenants facing eviction.
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- Eviction rate:Not available
- Eviction filing rate:1.1% (#7 lowest rate, 1,339 total filings in 2016)
- Renter-occupied households:122,157 (35.9% of all households)
- Median monthly rent:$709
- Average rent burden:24.9%
- Poverty rate:7.2%
Evictions can proceed quickly in North Dakota because state law does not require landlords to provide tenants with an opportunity to remedy whatever lease violations (such as nonpayment of rent) have occurred. Evictions were suspended briefly due to the coronavirus, but the suspension was lifted in late April. Several groups, among them the North Dakota Farmers Union and the American Civil Liberties Union, had urged the governor to consider blocking evictions on behalf of those hit hard economically by the pandemic.
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- Eviction rate:3.5% (#12 highest rate, 57,980 total evictions in 2016)
- Eviction filing rate:6.2% (#15 highest rate, 103,027 total filings in 2016)
- Renter-occupied households:1.7 million (33.7% of all households)
- Median monthly rent:$730
- Average rent burden:29.5%
- Poverty rate:11.5%
Six cities in Ohio rank among the 100 U.S. cities with the highest eviction rates, with Akron at 6%, followed by Dayton, Toledo, Cincinnati, Columbus, and Cleveland. Since 1960, officials say, median rent in Ohio has risen 61%, but the median income of renters grew just 5%. One effort to fend off evictions is in Cleveland, which set up a community court where social workers assist tenants dealing with job loss, medical bills, and other financial crises.
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- Eviction rate:4.2% (#6 highest rate, 21,814 total evictions in 2016)
- Eviction filing rate:8.2% (#11 highest rate, 42,251 total filings in 2016)
- Renter-occupied households:515,013 (33.9% of all households)
- Median monthly rent:$727
- Average rent burden:28.3%
- Poverty rate:12.4%
According to 2018 research from the Oklahoma City University School of Law, about 18 households were evicted every day in Oklahoma City. A Pro Bono Housing Eviction Assistance Program was set up at the Oklahoma City University School of Law to provide free legal help to tenants facing eviction in Oklahoma County, where some 200 families face eviction every week. Before the COVID-19 outbreak, Oklahoma County was on track to have 14,000 eviction cases this year. Tenant advocates say that number will surely rise after unemployment statewide hit record levels in the early weeks of the outbreak.
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- Eviction rate:1.1% (#11 lowest rate, 7,038 total evictions in 2016)
- Eviction filing rate:2.9% (#17 lowest rate, 18,805 total filings in 2016)
- Renter-occupied households:641,543 (38.7% of all households)
- Median monthly rent:$907
- Average rent burden:32.1%
- Poverty rate:11.2%
Renters in Oregon, like elsewhere, are most typically evicted for not paying rent, but the state also allows no-cause evictions, permitting landlords to oust tenants without providing a reason. In Washington County, which includes a large part of metropolitan Portland, the Statesmen Journal reported a strong link between suicide and evictions. Eviction was a factor in more than 100 suicides between 2014 and 2018, including people who had been recently dealing with losing their homes. To deal with the pandemic, the governor issued a moratorium on evictions, and a number of local communities issued their own versions as well.
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- Eviction rate:1.8% (#15 lowest rate, 29,257 total evictions in 2016)
- Eviction filing rate:5.3% (#20 highest rate, 87,898 total filings in 2016)
- Renter-occupied households:1.7 million (30.8% of all households)
- Median monthly rent:$840
- Average rent burden:30.3%
- Poverty rate:9.3%
Pennsylvania has roughly 1.5 million housing units occupied by renters, and eviction rates are highest in Philadelphia, Erie, and in Berks County, where the working class, mostly Latino city of Reading is located. More than a third of the Reading population lives in poverty, and the city’s Human Relations Commission, which aids renters, has had a 45% increase in the number of clients since 2015. While there has been a moratorium on evictions during the coronavirus crisis, evictions will resume and likely surge once the court system reopens, advocates say.
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- Eviction rate:3.1% (#16 highest rate, 5,069 total evictions in 2016)
- Eviction filing rate:5.1% (#21 highest rate, 8,346 total filings in 2016)
- Renter-occupied households:165,333 (39.9% of all households)
- Median monthly rent:$925
- Average rent burden:30.6%
- Poverty rate:10.1%
Rhode Island has had the highest eviction rate in New England, and tenant advocates say hundreds of families will be facing the threat of eviction when courts reopen following the coronavirus shutdowns. Pre-pandemic, the state averaged almost 14 evictions a day. The city of Providence averaged more than four evictions a day, and its eviction rate was nearly three times that of Boston. Providence has grappled with poverty and inequality with the decline of manufacturing and a rise in the poverty rate among its immigrant communities to nearly 20%. Statewide, more than one person in eight is an immigrant, many from the Dominican Republic.
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- Eviction rate:8.9% (#1 highest rate, 41,099 total evictions in 2016)
- Eviction filing rate:18.7% (#2 highest rate, 86,682 total filings in 2016)
- Renter-occupied households:463,545 (31.4% of all households)
- Median monthly rent:$790
- Average rent burden:31.1%
- Poverty rate:13.5%
The distinction of being the city with the nation’s highest eviction rate of 16.5% goes to North Charleston, South Carolina, where more than 10 households were evicted every day in 2016. The eighth-highest rate was in Columbia, South Carolina, with more than six daily household evictions. In the three days after the state’s suspension of evictions due to coronavirus ended in mid-May, more than 150 eviction notices were filed in Charleston County alone. But both tenant advocates and landlords say such notices are often used as a pressure tactic, and typically less than half end in actual evictions.
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- Eviction rate:Not available
- Eviction filing rate:0.5% (#2 lowest rate, 574 total filings in 2016)
- Renter-occupied households:109,252 (31.9% of all households)
- Median monthly rent:$655
- Average rent burden:26%
- Poverty rate:9.1%
South Dakota did not enact any law to protect renters from evictions during the coronavirus. Tenant advocates fear soaring unemployment will mean rising evictions for renters, who already may have been living on the edge financially. The number of South Dakota residents filing for unemployment was about 6% of the labor force at the end of April, nearly double what it had been in March. By mid-May, evictions in the city of Sioux Falls had risen 20% from the time the COVID-19 outbreak began.
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- Eviction rate:2.8% (#20 highest rate, 19,556 total evictions in 2016)
- Eviction filing rate:6.7% (#14 highest rate, 46,907 total filings in 2016)
- Renter-occupied households:703,544 (33.2% of all households)
- Median monthly rent:$764
- Average rent burden:30.3%
- Poverty rate:13.2%
A high eviction rate plagues the city of Memphis, where nearly 18 households were being evicted every day, according to a 2017 Apartment List study. At the same time, nearly 1 in 5 residents was living in poverty. The same research found that the highest eviction rates are found among Black households, even controlling for education and income. The population of Memphis is nearly two-thirds Black.
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- Eviction rate:2.2% (#20 lowest rate, 75,431 total evictions in 2016)
- Eviction filing rate:4.8% (#25 highest rate, 165,708 total filings in 2016)
- Renter-occupied households:3.5 million (37.8% of all households)
- Median monthly rent:$882
- Average rent burden:29.3%
- Poverty rate:13.5%
Fort Worth and Killeen stand among the 100 U.S. cities with the highest eviction rates, Fort Worth with more than 15 households evicted daily and Killeen with almost six. Statewide, a moratorium on evictions due to the coronavirus was lifted in mid-May, making Houston one of the biggest cities in the country to allow evictions to resume. A $15 million rental assistance program that opened in Houston in early May ran out of money in just under two hours.
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- Eviction rate:0.9% (#10 lowest rate, 2,787 total evictions in 2016)
- Eviction filing rate:2.2% (#13 lowest rate, 6,590 total filings in 2016)
- Renter-occupied households:301,260 (30.5% of all households)
- Median monthly rent:$887
- Average rent burden:29%
- Poverty rate:9.2%
Salt Lake City has enjoyed a booming housing market with rising prices that have left low- and middle-income renters without affordable options, advocates say. Also, with low vacancy rates, landlords can take a tougher stance with tenants, knowing there is demand for their property. To deal with the impact of the coronavirus, the governor issued a moratorium on some evictions that expired in mid-May. The suspension was restricted to tenants who were current with their rent at the end of March.
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- Eviction rate:0.1% (#2 lowest rate, 39 total evictions in 2016)
- Eviction filing rate:0.1% (#1 lowest rate, 39 total filings in 2016)
- Renter-occupied households:42,185 (29.0% of all households)
- Median monthly rent:$895
- Average rent burden:30.9%
- Poverty rate:7.3%
About 1,700 eviction cases are filed each year in Vermont, mostly due to tenants falling behind on rent. A study released in 2019 by Vermont Legal Aid found that the median amount of unpaid rent in eviction cases was $2,000. Evictions were frozen by state lawmakers and the courts due to the COVID-19 pandemic.
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- Eviction rate:5.1% (#2 highest rate, 51,821 total evictions in 2016)
- Eviction filing rate:14.5% (#6 highest rate, 146,534 total filings in 2016)
- Renter-occupied households:1.0 million (33.8% of all households)
- Median monthly rent:$1,116
- Average rent burden:29.9%
- Poverty rate:8.2%
Virginia halted new evictions to protect renters during the coronavirus crisis, although tenant attorneys said they saw a surge in tenants being evicted illegally from extended-stay motels. Pre-pandemic, the eviction rate in Richmond was more than three times the national average, according to 2018 data from the Eviction Lab, and five Virginia cities (Chesapeake, Norfolk, Newport News, Hampton, and Richmond) were listed within the 10 U.S. cities with the most evictions.
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- Eviction rate:0.8% (#6 lowest rate, 7,904 total evictions in 2016)
- Eviction filing rate:1.5% (#9 lowest rate, 14,166 total filings in 2016)
- Renter-occupied households:968,615 (37.5% of all households)
- Median monthly rent:$1,014
- Average rent burden:30%
- Poverty rate:8.9%
A 2020 University of Washington study of evictions in Washington found that more women were evicted than men, and in its most populated counties, the rates among Black and Latinx people were nearly seven times higher than rates among whites. In Pierce County, where Tacoma is located, 1 in 6 Black adults was named in an eviction filing between 2013 and 2017, compared with 1 in 55 white adults.
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- Eviction rate:3.5% (#11 highest rate, 8,268 total evictions in 2016)
- Eviction filing rate:4.4% (#26 highest rate, 10,314 total filings in 2016)
- Renter-occupied households:234,658 (27.5% of all households)
- Median monthly rent:$643
- Average rent burden:28.9%
- Poverty rate:13.1%
The courts in West Virginia have reopened after being closed due to the coronavirus, and a torrent of evictions is expected. The state processed about 3,500 unemployment claims a month in 2019 and now is processing about 40,000 a month due to businesses closing in the public health crisis. Pre-pandemic, the highest eviction rate of about 15% was in Berkeley Springs, a town in Morgan County known for its mineral spas and arts community.
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- Eviction rate:1.9% (#17 lowest rate, 14,871 total evictions in 2016)
- Eviction filing rate:3.4% (#18 lowest rate, 26,508 total filings in 2016)
- Renter-occupied households:787,739 (32.7% of all households)
- Median monthly rent:$776
- Average rent burden:28.9%
- Poverty rate:8.6%
Stretching along the coast of Lake Michigan, the counties of Racine, Kenosha, and Milwaukee have had the state’s highest eviction rates, and the city of Milwaukee accounted for more than a third of the state’s overall evictions. Eviction Lab found that in Milwaukee there is a link between increased evictions and higher numbers of violent crimes.
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- Eviction rate:0.9% (#9 lowest rate, 377 total evictions in 2016)
- Eviction filing rate:0.9% (#5 lowest rate, 382 total filings in 2016)
- Renter-occupied households:42,997 (30.9% of all households)
- Median monthly rent:$789
- Average rent burden:25.6%
- Poverty rate:7.7%
Housing insecurity has been an issue in Wyoming since the decline of the state’s coal extraction and oil and gas industries pushed many residents into lower-paying jobs. Nearly 4 in 10 renters pay more than 30% of their income for housing, and local advocates fear the number of evictions stemming from coronavirus business closings could reach into the thousands.
